Lancement de la troisième édition (2018) du concours « Prix Christian Geffray » [pt]
L’Association Franco-Mozambicaine de Sciences Humaines et Sociales, en partenariat avec l’Ambassade de France au Mozambique, lance la troisième édition (2018) du concours « Prix Christian Geffray », destiné à récompenser le meilleur mémoire de licence soutenu par des étudiant-e-s mozambicain-e-s de sciences humaines et sociales dans des universités mozambicaines.
Le concours est ouvert jusqu’au 15 juillet 2018.
Le/la lauréat-e du prix gagnera :
une bourse d’études pour suivre un master en France ;
des cours de français pour atteindre le niveau de langue exigé pour suivre des études en France ;
un soutien financier pour réaliser son travail de terrain.
Les critères d’éligibilité pour déposer une candidature sont :
• Être de nationalité mozambicaine ;
• Être âgé-e de moins de 30 ans au moment de la candidature ;
• Avoir soutenu un mémoire de Licenciatura, dont le sujet porte sur le Mozambique, durant les deux dernières années (2016-2018) ;
• Avoir obtenu une moyenne générale de 14/20 pour la Licenciatura et la note minimale de 14/20 au mémoire de fin d’études.
Pour concourir, les candidat-e-s doivent envoyer un dossier comprenant les documents suivants :
• une copie authentifiée du BI ;
• une copie authentifiée du diplôme de Licenciatura avec le relevé des notes
obtenues dans les différentes disciplines ;
• le texte intégral du mémoire de fin d’études et un résumé de deux pages ;
• un projet de recherche pour le master (2 pages) portant sur le Mozambique
• un CV actualisé.
Le dossier doit être envoyé avant le 15 juillet 2018 aux deux adresses suivantes :
aframo.chs@gmail.com et michel.samuel0130@orange.fr
Christian Geffray (1954-2001) est un anthropologue français qui a conduit de nombreuses recherches sur le Mozambique depuis 1979 en collaboration, entre autres, avec l’Université Eduardo Mondlane (Centre d’Etudes Africaines). Parmi les différents ouvrages qu’il a publiés, on peut citer « Ni père, ni mère. Critique de la parenté chez les Makhuwa » (1991), résultat de sa première longue expérience de terrain auprès des Macuas du Nord du Mozambique et « La cause des armes au Mozambique, anthropologie d’une guerre civile » (1990).